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Deux professeures de l’UdeM nommées à la Société canadienne de santé internationale

Lors de sa 26e Conférence canadienne sur la santé mondiale organisée en octobre dernier, la Société canadienne de santé internationale (SCSI) dévoilait l’édition 2020 de la liste des Femmes canadiennes en santé mondiale. Parmi les nouvelles nominations figurent Bilkis Vissandjée, professeure titulaire à la Faculté des sciences infirmières, et Marie Hatem, professeure titulaire à l’École de santé publique, deux grandes collaboratrices de la DAI menant une variété de projets internationaux en santé.

Depuis 2018, la SCSI souligne les réalisations des femmes dans le domaine de la santé mondiale à l’échelle nationale et internationale afin de promouvoir l’équité, l’inclusion et l’égalité entre les genres en santé.

La professeure titulaire Bilkis Vissandjée met en place des stratégies différenciées de prise en compte des enjeux d'équité, de diversité et d'inclusion visant l’amélioration des conditions et des déterminants d'accès aux services de santé dans un contexte de diversités culturelle et linguistique. En plus d’avoir piloté deux initiatives de formation de formateurs au Liban et au Maroc soutenues par Affaires mondiales Canada, Mme Vissandjée travaille auprès des Nations Unies sur la question des genres et des rapports sociaux en santé, et collabore avec le Centre de recherche pour le développement international et le Réseau Aga Khan de développement. Elle a récemment été nommée à titre de membre du Comité consultatif sur les politiques d’équité, de diversité et d’inclusion s’inscrivant dans le Programme des chaires de recherche du Canada. 

Les recherches de la professeure titulaire Marie Hatem portent sur l’amélioration et le renforcement des systèmes d’éducation et de pratique des ressources humaines en santé pour l’autonomisation des femmes, des adolescentes et des filles. À la tête du réseau Hygeia, elle crée et développe des programmes et des instituts multidisciplinaires de ressources humaines en santé en pays francophones. Soutenue par le programme des bourses de la reine Elizabeth II, l’une de ses initiatives visera le renforcement des ressources humaines et de la recherche en santé des femmes, des adolescentes et des filles dans les pays de l’Afrique de l’Ouest, plus particulièrement la réduction de la mortalité et de la morbidité qui touchent les femmes. Elle contribuera à l’atteinte des objectifs de développement durable de l’Organisation des Nations unies en matière d’égalité des sexes et des genres.

Les nominations de Bilkis Vissandjée et de Marie Hatem s’ajoutent à celles des professeures à l’École de santé publique Louise Potvin, Kate Zinszer, Muriel Mac-Seing et Christina Zarowsky en 2018.