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Entre Montréal, Genève, Hambourg et Barcelone : un échange étudiant, autrement

Le contexte actuel engendre des réflexions pour trouver des solutions créatives à la mobilité étudiante traditionnelle. À l’Université de Genève (UNIGE), on propose une expérience inédite : un projet de mobilité alternative pour les étudiants et étudiantes au baccalauréat en relations internationales, appelés à collaborer avec leurs pairs de l’Université de Montréal, de l’Université Pompeu Fabra et de l’Université de Hambourg.

Dix équipes constituées de trois à quatre étudiants et étudiantes mènent à distance, entre l’Europe et l’Amérique du Nord, des projets concrets en lien avec la réforme de la gouvernance mondiale, la santé ou la crise de l’information. Chaque équipe bénéficie des conseils et de l’expertise de deux professeurs issus de deux établissements partenaires différents. En plus de développer ces projets, les participants et participantes doivent apprendre à communiquer leurs objectifs et leurs découvertes. En résulte une véritable acquisition de compétences en gestion de projets dans un contexte international.

L’UdeM, bien impliquée

Frédéric Mérand, professeur titulaire au Département de science politique et directeur scientifique du Centre d’études et de recherches internationales (CÉRIUM), collabore avec une professeure de l’UNIGE pour superviser un projet sur la communauté étudiante internationale et la justice climatique. Marie-Joëlle Zahar, également professeure au Département et chercheuse au CÉRIUM, oriente un groupe qui explore la possibilité de développer un revenu universel et une monnaie locale. Laurence Deschamps-Laporte, chercheuse invitée au CÉRIUM, aborde avec son équipe la confiance envers les gouvernements démocratiques.

« Ce que je trouve vraiment magique, c’est que le projet permet de créer des liens réels entre des personnes, puisqu’elles se côtoient pendant plusieurs semaines et ne se seraient pas rencontrées autrement, » avance Frédéric Mérand. Ce substitut à la mobilité traditionnelle propose de véritables collaborations entre des groupes étudiants de diverses universités et des membres du corps enseignant. Un bel exemple d’initiative positive qui ressort de la pandémie.

Consultez l’article de la Tribune de Genève